Fête du Trône au Maroc : une célébration de la constance monarchique sous la direction visionnaire de Mohammed VI

Tétouan – 30 juillet 2025

Chaque année, saisissant l’occasion ancrée dans le marbre de son histoire politique, le peuple marocain célèbre avec ferveur la Fête du Trône et rend hommage à l’accession au pouvoir de son Souverain régnant. Pour les Marocains, il ne s’agit nullement d’un simple jalon institutionnel : c’est une célébration inscrite dans l’ADN historique de la nation – l’affirmation d’un État unifié et souverain, façonné par des siècles d’une monarchie à la fois enracinée et étonnamment adaptative au fil des âges.

En cette saison de mémoire et d’allégeance, le peuple, dans un élan de fidélité lucide, célèbre également la présence éclairée de Sa Majesté le Roi – gardien vigilant de la mémoire nationale et architecte inspiré de nos espérances partagées pour un avenir harmonieux et souverainement apaisé.

Depuis son intronisation en 1999 à la suite du décès de Hassan II, Mohammed VI incarne à la fois l’héritage d’une tradition millénaire et la modernité réformatrice. Son règne, déjà riche de plus de vingt années, a été consacré aux mutations, avec un ancrage indéfectible dans les réalités nationales et internationales changeantes. Face aux fluctuations constantes du monde, le souverain fait preuve de lucidité et de pragmatisme visionnaire.

Ancrée dans l’histoire, la monarchie se projette dans l’avenir

Les fondations historiques de la monarchie marocaine sont solides. Sa légitimité prend source non seulement dans la dynastie séculaire des Alaouites, mais aussi dans la mémoire religieuse, juridique et symbolique du pays. Bien plus qu’une institution, le trône constitue le ciment articulant l’unité du Royaume.

Le règne de Mohammed VI a permis de consolider progressivement sa légitimité à travers d’importantes réformes politiques, économiques et sociales. Depuis plus de deux décennies, le Maroc s’est engagé dans une transformation en profondeur, certes mesurée mais résolue. L’adoption du Code de la famille en 2004, la révision constitutionnelle de 2011 établissant un équilibre des pouvoirs, la généralisation de la protection sociale et les stratégies sectorielles telles que le « Maroc vert » ou le « Plan Azur » démontrent la volonté royale de fonder le développement du pays sur des institutions solides et inclusives.

Le discours royal prononcé chaque année lors de la Fête du Trône est toujours très attendu. Avec gravité et espoir, le Souverain rappelle les priorités nationales, dresse le bilan des progrès accomplis et appelle à l’effort collectif. Au-delà de sa portée symbolique, ce discours éclaire l’action des pouvoirs publics et reflète aux yeux du peuple marocain les orientations stratégiques du régime. Il s’agit d’un exercice de transparence à travers lequel le Roi évoque avec franchise les enjeux économiques, sociaux, diplomatiques et régionaux.

F ê t e d u T r ô n e

Cette année encore, le Souverain a insisté sur l’impératif de justice sociale, le renforcement de la cohésion nationale et le rôle majeur de la jeunesse dans la construction du Maroc de demain. Ses propos résonnent profondément auprès d’une population attachée à la dignité, au progrès et aux racines culturelles et spirituelles de la nation.

Partout au Maroc, la Fête du Trône suscite de nombreuses festivités officielles et populaires. De Rabat à Laâyoune, de Casablanca à Oujda, le pays tout entier s’orne de ses plus beaux atours pour célébrer son Souverain.

Les célébrations marquant la fête du Trône étaient l’occasion de magnifier l’unité de la nation marocaine sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Lors des défilés militaires célébrant la fierté du Royaume, on pouvait voir la dévotion du peuple marocain envers leur Souverain qui garantit la stabilité du pays depuis deux décennies.

Le moment le plus symbolique demeure sans conteste la cérémonie du bay’a où les représentants des régions du royaume réitéraient leur loyauté et leur attachement au trône alaouite. Cet héritage ancestral scelle l’alliance entre le commandeur des croyants et ses sujets, dépassant amplement les considérations protocolaires.

F ê t e d u T r ô n e

Sous le règne du Roi, le Maroc incarne les valeurs de coexistence pacifique entre ses citoyens de diverses origines. La monarchie préserve l’intégrité territoriale de la nation et son identité plurielle. A l’international, la diplomatie marocaine menée avec habileté par le Souverain fait du royaume chérifien un interlocuteur incontournable. En renforçant ses liens avec l’Afrique, l’Europe et le monde arabe, le Maroc s’impose comme une puissance régionale et un médiateur stratégique sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Situé à la croisée de la Méditerranée et de l’Atlantique, entre l’Afrique et l’Europe, le Royaume cherche activement à jouer le rôle de pont entre les mondes grâce à sa stabilité interne et à la vision prospective du roi.

Une monarchie centrée sur l’humain

Ce qui distingue surtout le règne de Mohammed VI, c’est sa volonté de mettre l’action royale au service de l’humain. Dès le début, le Souverain a accordé la priorité aux questions sociales difficiles comme la lutte contre la pauvreté, l’accès aux soins de santé, le soutien aux femmes et la réforme du système éducatif.

Les grands projets lancés ne sont pas que de simples vitrines mais s’inscrivent dans une logique de transformation durable avec une attention particulière pour l’équité territoriale et l’inclusion des populations vulnérables. Ainsi, le peuple perçoit le roi comme un monarque proche de ses concitoyens, réactif dans les moments de crise.

Un Royaume en marche, une monarchie engagée

La Fête du Trône représente profondément l’âme marocaine et la relation singulière ainsi qu’organique entre le Roi et son peuple. C’est aussi l’occasion annuelle de dresser le bilan, de fixer le cap et de renouveler le pacte d’espoir entre le glorieux passé et l’avenir prometteur.

En Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc trouve un guide, un réformateur et un garant de l’unité nationale. Dans un monde souvent fracturé et incertain, le modèle marocain se distingue par sa capacité à conjuguer l’enracinement historique et l’ouverture stratégique.

Durant les célébrations du Trône, une nation tout entière rend hommage non seulement à son Monarque, mais également à une perspective bien plus grande : celle d’un Maroc puissant, équitable et résolu, demeurant fidèle à ses racines tout en se tournant vers les générations à venir. Cette vision royale d’une patrie souveraine, juste et en perpétuel progrès continue d’inspirer le peuple marocain et de guider sa route vers un avenir meilleur, qu’ils construisent patiemment chaque jour.


Dans les racines du trône : l’histoire vive d’une tradition renouvelée

Il serait tentant, à première vue, de considérer la Fête du Trône comme une simple coutume moderne, figée dans le calendrier administratif du Royaume. Pourtant, au Maroc, les symboles sont bien plus complexes qu’ils n’y paraissent. Ils sont vivants, profondément enracinés dans l’épaisseur des siècles d’histoire. Telle les traditions marocaines qui perdurent, celle-ci est née d’un accord, d’une loyauté réciproque tissée bien avant qu’un décret ne l’inscrive dans l’ordre officiel.

Une création monarchique empreinte d’ancienneté

Bien que la Fête du Trône telle que nous la connaissons date de 1933, ses origines plongent plus loin dans le temps. C’est le Sultan Mohammed Ben Youssef, figure de proue de la résistance face au Protectorat français, qui en posa les premiers jalons. À cette époque de tutelle, cet événement n’était pas anodin. Célébrer l’anniversaire de son intronisation devenait un acte à la fois discret et puissamment évocateur : c’était affirmer, entre les lignes, la pérennité du Trône au-delà des turbulences coloniales, dire que le lien unissant le Roi au peuple survivait à l’administration étrangère.

Depuis, chaque monarque marocain a perpétué et actualisé cette tradition, sans jamais la renier. En 1957, peu après l’indépendance, la Fête du Trône prit les traits d’un État souverain et s’affirma comme le moment solennel où le Maroc célèbre non seulement son Roi mais sa propre continuité historique, restaurée et assumée.

La beyâ : le cœur battant de la loyauté

Cependant, il serait réducteur de penser que cette célébration concerne uniquement l’acte d’intronisation ou l’anniversaire. La Fête du Trône s’accompagne, et c’est là son souffle le plus profond, de la Fête de la Loyauté, ou beyâ. Ce mot, issu du lexique islamique classique, évoque un serment de fidélité – mais il est, au Maroc, bien plus qu’un simple engagement protocolaire. C’est un langage en soi, un pacte sacré, un contrat moral entre le trône et la communauté.

Historiquement, la beyâ est l’acte par lequel les élites, les représentants tribaux ou urbains, reconnaissent un souverain légitime, tout en lui rappelant qu’il est lié, lui aussi, à des devoirs. C’est un double serment, discret mais lourd de sens. Il engage les deux parties : le peuple promet obéissance et respect, le Roi s’engage à gouverner avec justice, selon les principes du droit et de l’éthique.

Chaque année, ce geste se renouvelle. Non pas comme une répétition mécanique, mais comme un souvenir vivant. Lors de la cérémonie de loyauté, les walis, gouverneurs, chefs de tribus et notables viennent s’incliner devant le Roi. Cela peut sembler anachronique aux yeux de certains; en réalité, c’est une scène qui contient, dans sa forme, toute l’histoire d’une nation. C’est l’écho vivant d’un modèle de légitimité enraciné dans le respect, non imposé, mais accepté.

Une monarchie contractuelle, plus que absolue

Ce qui rend ce rituel singulier, c’est qu’il n’est pas, comme on pourrait le croire, une pure expression de verticalité du pouvoir. Au contraire. La beyâ marocaine est, depuis ses origines, fondamentalement contractuelle. Le roi ne se proclame pas seul. Il est reconnu. Cette reconnaissance n’est pas offerte aveuglément : elle se fonde sur des attentes, des obligations, une mémoire collective, et une confiance qui doit sans cesse se regagner.

Entre traditions séculaires et espoirs du futur

Peut-être cette tension féconde entre le passé et l’avenir confère sa force à la Fête du Trône. Elle ne se complaît pas dans la nostalgie passéiste mais tourne son regard vers demain. C’est l’occasion pour le peuple d’observer et écouter son Roi, de prendre la mesure de ses engagements à guider la nation. Dans le même temps, le Souverain se détourne symboliquement de sa fonction pour reconnaître, saluer et s’adresser directement à son peuple.

Dans cette chorégraphie aux racines profondes où l’allégeance se fait silencieuse mais palpable, il existe un équilibre précieux. Ni soumission ni révolte, mais conscience vive du lien qui unit depuis des lustres, politiquement, historiquement, dans les cœurs. Un fil ténu tendu au fil des siècles, jamais rompu, entre le trône et le peuple.

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